Isn't is a beautiful time to be alive ?

Isn't it a beautiful time to be alive traite du sujet philosophique et anthropologique de la relation entre science et croyance. Nous verrons quelle place occupe la croyance au sein de l’usage que nous faisons des technologies du numérique. Nous parlerons également d’intelligence artificielle, de transhumanisme, et nous comparerons les systèmes de pensée de la monoculture occidentale à ceux d’autres peuples moins (pour ne pas dire pas) mondialisés.
Tout au long de ce mémoire, nous citerons des penseurs qui se sont positionné contre le progrès. De Samuel Butler, qui, au coeur de la révolution industrielle, parlait de démantèlement des machines ; à l’anthropologue Nastassja Martin qui, face à l’échec du modèle occidental, invite à repenser notre mode de vie en s’inspirant de cultures animistes.
Comme beaucoup d’autres jeunes adultes de ma génération, je suis inquiet vis à vis de l’avenir, que ce soit pour mon propre futur comme pour celui de l’humanité et ce mémoire est marqué par cette inquiétude.
Nous le terminerons en remettant en cause cette fameuse statistique de l’Institute For the Future qui dit que 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore. Car si je crains que le modèle occidental décadent ne s’effondre pas aussi vite que ne le promettent certains colapsologues, j’espère qu’un changement de paradigme majeur s’effectuera de mon vivant et que d’ici 2030, le terme de «métier» ne fera plus sens, pas plus que les termes «retraite», «chômage», «croissance» ou «progrès».